La maîtrise, c'est de prendre conscience de sa propre lumière et de la laisser s'exprimer au moindre prétexte. Le comprendre, le mettre en mouvement a été une épiphanie pour moi.
C'est si simple, mais ça demande de l'attention, de la confiance. Un acte de foi.
J'ai commencé à m'exercer quand mon corps s'est bloqué. Une omoplate puis l'autre, la nuque, le dos, le ventre, le genoux, j'étais endolorie, comme si j'avais laissé un squatteur occuper le terrain et qu'il avait pris toute la place. La reconquête se fait instant après instant. À chaque fois que je sens une émotion désagréable, un malaise (qu'importe le déclencheur), un signal qui tire ma fréquence vers le bas, je choisis alors de l'ignorer, de ne pas lui accorder de l'importance et de rester dans ma respiration, mon souffle, ma lumière.
L'effet est immédiat. Une sensation de joie, de puissance, d'embodiment (diraient les américains) de ma Présence. Comme une note juste.
Le malaise, l'émotion disparaissent car ils ne sont qu'un flottement vide. Ils ne prennent corps que si je leur renvoie la balle. Ils n'existent plus dans ma réalité. Ils flottent dans une réalité plus basse dans laquelle je redescends uniquement si je décide de leur accorder de l'importance quand ils se présentent.
Et cela est maîtrise.
Il m'a fallu du temps pour découvrir que je n'avais pas à les illuminer. On n'illumine pas ce qui n'existe pas en revanche, on le crée si on l'alimente.
Ma création née de la lumière, pas de la peur.
Cela est maîtrise.
Et tout ceci est possible grâce au corps qui me transmet ces signaux et m'offre l'occasion de choisir ma lumière, mon souffle, ma respiration.
Je ne suis jamais seule dans ce processus. Nous sommes tant guidés, tant portés, tant aimés.
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